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1- Pourquoi le sujet est essentiel dans la période et doit être central en 2022 ?
La politique de diversité linguistique de l’Europe n’est dans les faits qu’une politique de la loi du plus fort. L’identité culturelle européenne actuelle est dominé par la culture anglo-saxonne au détriment des autres.
Etat des lieux de « L’union dans la diversité »: Officiellement 24 langues, dont trois langues de travail. Officieusement plus de 85 langues et une seule langue de travail. La situation officielle et encore plus l’officieuse sont inacceptables. Face à ce constat, la devise même de l’union européenne paraît relever au mieux d’un aveuglement, au pire d’une hypocrisie.
Quels problèmes pose la situation linguistique ?
La question linguistique en contexte international pose d’abord un problème de principe. À une époque où la question des discriminations se retrouve régulièrement au cœur de l’actualité, et fait l’objet de vifs débats, on est fondé à s’interroger sur les raisons pour lesquelles cette prise en compte des discriminations est partielle. Aujourd’hui, en effet, il existe un large consensus, au moins rhétorique, sur la nécessité de condamner les discriminations basées sur le sexe, l’ethnie, la religion, l’orientation sexuelle, l’engagement politique ou syndical, l’état de santé, le handicap, etc. mais on peut légitimement s’étonner que la discrimination basée sur la langue maternelle ne soit en aucun cas reconnue comme un enjeu majeur. Pourtant, le fait qu’une langue nationale, langue maternelle d’une minorité, soit imposée comme langue véhiculaire de façon officielle ou officieuse à la majorité, à savoir les peuples dont ce n’est pas la langue maternelle, est fondamentalement anti-démocratique.
La suprématie actuelle de l’anglais est un fait essentiellement colonial : liée à l’étendue et à la puissance de l’ancien empire britannique, puis largement renforcée par l’hégémonie américaine depuis la moitié du XXe siècle. Tel est le fondement de l’ordre mondial linguistique contemporain, aussi inégalitaire que l’ordre racial ou l’ordre patriarcal.Pourtant, la discrimination linguistique qui en découle ne parvient pas à atteindre le haut des agendas politiques, véritable angle mort du débat contemporain.
Les exemples des avantages immenses que ce quasi-monopole procure sur le plan économique, mais aussi culturel à ceux qui sont anglophones de naissance ne sont plus à démontrer. Le rapport du professeur Grin pour le Haut Conseil à l’évaluation de l’école https://fr.wikipedia.org/wiki/Rapport_Grin les évaluait en 2005 à 17 ou 18 Mds d’euros rien que pour le Royaume-Uni… Un rapport du Sénat en 2009 évaluait à 28 Mds d’euros la somme que le Royaume-Uni tirerait de l’adoption de l’anglais par l’Union, ce qui est le cas de facto, qu’il fasse partie de l’UE ou pas. Et qui dit domination culturelle dit aussi domination d’une manière de penser et de voir le monde.
Depuis une trentaine d’années, l’Éducation nationale court derrière ce phénomène, pensant qu’en ajoutant des cours d’anglais en primaire, voire en maternelle, on résoudra cette inégalité. Si l’on observe le nombre d’heures considérable qui est consacré au total à cet enseignement, les résultats sont médiocres. D’où la volonté de plus en plus fréquente des plus fortunés de donner des cours supplémentaires à leurs enfants puis de les envoyer poursuivre leurs études dans de universités anglaises ou états-uniennes, au coût exorbitant.
Evidemment la sortie du Royaume-Uni de l’UE met encore plus en lumière le côté absurde et scandaleux de la situation linguistique actuelle en Europe.
2-Quelle est la vision des écologistes sur le sujet ? Comment peut-elle transformer la société ?
-> Les écologistes oeuvrent pour un écosystème linguistique qui conserve un espace pour chaque langue en Europe et la protège de l’impérialisme des langues dominantes.
Cette politique de protection de la diversité des langues et du multiculturalisme a fait récemment l’actualité quand appuyé par la sénatrice Monique de Marco, sénatrice de la Gironde, vice-présidente de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication, a adopté une proposition de loi pour la promotion et la protection des langues régionales.
Dans le même objectif, les écologistes proposent de promouvoir pour langue de travail et d’échange l’emploi d’une langue neutre, universelle et simple, qui serve de langue-pont. L’espéranto, enseigné et parlé dans 120 pays par plus d’un million de locuteurs, avec aujourd’hui une riche culture, peut être cette langue auxiliaire.
L’espéranto est une solution équitable car neutre : il n’est pas la propriété culturelle d’un pays en particulier. Ses caractéristiques de fiabilité, précision, flexibilité ne sont plus à prouver, ainsi que sa facilité d’apprentissage, en comparaison de n’importe qu’elle autre langue.
Le choix de l’Espéranto comme langue d’échange aurait d’autres bénéfices que le respect de l’équité linguistique :
1a. Faciliter l’apprentissage des langues pour tous, élèves et adultes. Non seulement l’espéranto est la langue la plus facile à apprendre, mais aussi il facilite l’apprentissage d’autres langues étrangères (voir par exemple l’expérience de l’Institut cybernétique de Paderborn https://fr.qaz.wiki/wiki/Paderborn_method
1b. La grammaire de l’espéranto a une clarté pédagogique essentielle : les notions de nom, adjectif, verbe, sujet, complément, etc. sont immédiatement perceptibles. On facilite ainsi même l’apprentissage de la grammaire française.
2. Réaliser des économies grâce à cet apprentissage plus rapide (Voir le Rapport Grin: L’enseignement des langues comme politique publique, 2005, cité plus haut).
3. Permettre une assimilation plus rapide des flux migratoires à venir (réfugiés climatiques) pour la même raison.
4. Permettre un meilleur partage d’informations dans le parti (et dans l’Europe), en ayant tous les articles et documents à paraître simplement traduits en espéranto en plus de la langue originale.
3- Principales propositions- Comment les mettre en œuvre une fois au gouvernement ?
(NB :Notre commission reprend à son compte les propositions du programme BIEN VIVRE sur les langues régionales)
Conscients du caractère discriminatoire et anti-démocratique de la situation linguistique en Europe, les écologistes montreront qu’il est possible de faire évoluer cette situation.
Cela implique d’abord de permettre un choix pour l’étude de la 1ère langue étrangère. Si ce choix, quoique souvent restreint, existe encore dans l’enseignement secondaire, ce n’est plus le cas dans le supérieur : Depuis peu des jeunes qui veulent présenter l’allemand ou l’espagnol comme première langue aux concours d’écoles d’ingénieurs (entre autres) se voient refuser cette possibilité. Celle-ci sera rétablie.
Pour faciliter les échanges et la communication, en Europe et dans le monde, les écologistes encourageront l’enseignement de l’espéranto dans tous les niveaux scolaires, dans le primaire grâce au programme « Accélérateur du multilinguisme », dans le secondaire par la création d’un CAPES d’espéranto et la création d’une option « espéranto » au bac, en attendant la généralisation progressive de son enseignement.
En s’appuyant sur les valeurs de paix, de tolérance et de respect de toutes les cultures, véhiculées historiquement par l’espéranto, ils encourageront des projets Erasmus utilisant cette langue, en faisant connaître les expériences ayant eu lieu et en soutenant les enseignants et établissements volontaires.
La Commission Espéranto Langues chez EELV
Lingvoj en Eŭropo : diskrimina kaj ne-demokratika situacio
Traduction en espéranto :
Esperanta traduko far de Gilles
Lingvoj en Eŭropo : diskrimina kaj ne-demokratika situacio
I – Kial tiu temo gravegas en la periodo kaj devas esti centra en 2022 ?
La politiko de lingva diverseco de Eŭropa Unio estas nur fakte politiko de la leĝo de la plej forta. La nuna eŭropa kultura identeco estas regita de la anglo-saksona kulturo malprofite al la aliaj.
Nuna stato de « Unio en diverseco » : Oficiale 24 lingvoj, kies tri labor-lingvoj. Fakte pli ol 85 lingvoj kaj unu sola labor-lingvo. La oficiala situacio kaj ankoraŭ pli la fakta estas malakceptebla. Fronte al tiu konstato, la devizo mem de Eŭropa Unio atestas aŭ blindecon aŭ malsincerecon.
Kiujn problemojn starigas la lingva situacio ?
La lingva situacio en internacia konteksto unue starigas problemon de principo. Je epoko kiam la realeco de diskriminacioj regule revenas en la centro de aktualeco kaj estas temo de viglaj diskutoj, oni povas sin demandi sincere pro kiuj kialoj la konsidero de diskriminacioj estas malkompleta. Ĉar hodiaŭ, eksistas larĝa agordo, almenaŭ en la vortoj, pri la neceso kondamni la diskriminaciojn bazitajn sur sekso, etnio, seksa orienteco, politika aŭ sindika aparteneco, sanstato, handikapo, ktp, sed oni rajtas miri ke diskriminacio bazita sur la gepatra lingvo estu neniel agnoskita kiel gravega kaŭzo. Tamen la fakto, ke unu nacia lingvo, gepatra lingvo de malplimulto, estu imponita oficiale aŭ duonoficiale al la plimulto, t.e. la popoloj kies tiu lingvo ne estas la gepatra, estas fundamente ne-demokratika.
La nuna superregado de la angla lingvo estas esence kolonia fakto : ligita al amplekso kaj potenco de la eksa brita imperio, kaj poste multe plifortigita de la usonona hegemonio ekde la duono de la XXa jarcento. Tio estas la fundamento de la nuntempa lingva ordo tutmonda tiel neegala, kiel la rasa aŭ la patriarka. Tamen la lingva diskriminacio kiu rezultas ne sukcesas atingi la altan paĝon de la politikaj agendoj, vere morta angulo de la nuntempaj debatoj.
La ekzemplojn de la gravegaj avantaĝoj, ke tiu kvazaŭa monopolo havigas en la ekonomia, sed ankaŭ kultura plano al la denaskaj angloparolantoj, ne bezonas elmontri. La raporto de Pr. Grin por la franca Alto Konsilio por taksado de lernejo (https://fr.wikipedia.org/wiki/Rapport_Grin) taksis ilin en 2005 je 17 aŭ 18 milionoj da euroj nur por Unuiĝita Reĝlando… Raporto de la franca Senato en 2009 taksis je 28 miliardoj da euroj la sumo, ke Uniĝita Reĝlando elprenis per adopto de la angla lingvo en Eŭropa Unio, kio estas la fakta realeco, ĝi estu parto aŭ ne de la EU. Kaj kiu diras kultura domino ankaŭ diras domino de la maniero pensi kaj vidi la mondon.
Ekde tridekoj da jaroj la franca ministerio pri edukado kuras post tiun fenomenon pensante, ke aldoni kursojn de angla lingvo en bazoniveloj, kaj eĉ en vartolernejoj, permesos solvi tiun malegalecon. Se oni konsideras la grandegan numeron de horoj dediĉitaj al tiu instruado, la rezultoj aperas nesufiĉaj. De tiu ekvenas la volo pli kaj pli ofta de la riĉuloj donigi pliajn kursojn al siaj infanoj kaj poste sendi ilin en anglajn aŭ usononajn universitatojn, kies kosto estas supermezura.
Evidente la eliro de Unuiĝita Reĝlando el la EU ankoraŭ pli lumigas la absurdan kaj skandalan flankon de la nuna lingva politiko en Eŭropo.
2 – Kiu estas la vidpunkto de la ekologistoj pri tiu temo ? Kiel ĝi povas transformi la societon ?
-> La ekologistoj laboras por lingva sistemo kiu konservas spacon por ĉiu lingvo en Eŭropo kaj protektas ilin el la imperialismo de la regantaj lingvojn.
Tiu protekt-politiko de la diverseco de lingvoj kaj de multikulturalismo freŝdate faris aktualecon kiam la ekoligistoj de la Senato, kun Monique de Marco, senatorino de la departamento Gironde kaj vicprezidentino de la komisiono pri kulturo, edukado kaj komunikado, sukcesis havi jesan voĉdonon por leĝo kiu promocias kaj protektas regionajn lingvojn.
Kun la sama objektivo la ekologistaj proponas kiel labor- kaj interŝang-lingvo uzon de lingvo neŭtrala, universala kaj simpla, kiu utilas kiel pont-lingvo. Esperanto, instruata kaj parolata en 120 landoj de pli ol miliono de parolantoj, kun hodiaŭ riĉa kulturo, povas esti tiu aŭksilia lingvo.
Esperanto estas egalrajtiga solvo ĉar neŭtrala. Ĝi ne estas kultura bieno de aparta lando. Ĝiaj karakterizaĵoj de fidebleco, precizeco, fleksibleco ne plu estas pruvendaj, same kiel ĝia lern-facileco, kompare kun iu ajn alia lingvo.
Elekto de esperanto kiel interŝang-lingvo permesus aliajn profitojn krom la respekto de lingv-egaleco :
- a – Faciligi lernadon de lingvoj por ĉiuj, lernantoj kaj plenkreskuloj. Esperanto ne nur estas la pli facila lingvo lernonta, sed ankaŭ ĝi faciligas lernadon de aliaj fremd-lingvoj (vidi ekzemple la sperton de la Paderborn Ciber-instituto)
b – La gramatiko de esperanto havas fundamenta klareco pedagogia : la nocioj de nomo, adjektivo, verbo, subjekto, komplemento, ktp. estas tuj percepteblaj. Tiel oni eĉ faciligas lernadon de la franca gramatiko (https://fr.wikipedia.org/wiki/Valeur_propédeutique_de_l%27espéranto).
2. Ebligi mon-ŝparojn danke al tiu pli rapida lernado (Vidi Raporto de Pr. Grin, citita supre).
3. Permesi pli rapidan integradon de la migrantaj venontaj fluoj(klimat-rifuĝantoj) pro la sama kialo.
4. Permesi pli bonan dividadon de la informoj ene de la partio (kaj en Eŭropo) ĉar oni havus ciujn artikolojn kaj dokumentojn eldonotaj nur tradukitaj en esperanton plie ol en la originalan lingvon.
3 – Ĉefaj proponoj – Kiel realigi ilin kiam ni estos en la registaro
(Noto : Nia komisiono reprenas kiel siajn la proponojn de la programo Bien Vivre pri regionaj lingvoj)
Konsciaj pri la diskrimina kaj ne-demokratika stato de la lingva situacio en Eŭropo, la ekologistoj montros, ke eblas evoluigi tiun situacion.
Tiu implicas unue ebligi elekton por studado de la unua fremd-lingvon en Eŭropo. Se tiu elekto, kavnkam ofte restrikta, ankoraŭ ekzistas en la mezlernado, tio ne plu eblas en la altlernado : ekde kelkaj jaroj la junuloj kiuj deziras prezenti germanan aŭ hispanan lingvojn kiel unua lingvo en la konkursoj por inĝenier-lernejoj (inter alie) ne plu rajtas. Tiu ebleco estos restarigita.
Por faciligi interŝanĵojn kaj komunikadon, tra Eŭropo kaj tra la mondo, la ekologistoj kuraĝigos la instruadon de la lingvo esperanto en ĉiuj lern-nivelojn, en la baza nivelo danke al la programo « Multlingva Akcelilo » (MLA), en la mezlernado per la kreado de CAPES (Certikado de profesia kapableco al instruado en mezlenado) pri esperanto kaj per la kreado de opcio « espéranto » por la abiturienteco, atendante la laŭgrada ĝeneraligo de tiu instruado.
Sin apogante sur siaj valoroj de paco, toleremo kaj respekto al ĉiuj kulturoj, historie veturigitaj de esperanto, ili kuraĝigos la projektojn Erasmus uzante tiun lingvon, diskonikigante la spertojn jam faritajn kaj subtenante la volontulajn instruistojn kaj lernenojn.
Traduko : Gilles Tabard
Anciennes propositions (pour archive) :
(Nous reprenons évidemment à notre compte les propositions du programme BIEN VIVRE concernant les langues régionales)
I / Faire reconnaitre la situation linguistique. Montrer la nécessité et la possibilité de son évolution
1. Faire reconnaître que toute discrimination linguistique est inacceptable, comme toutes les formes de discrimination, et que l’imposition obligatoire de l’anglais est une forme de discrimination.
2. Permettre un choix pour la 1ère langue étrangère, à tous les niveaux d’enseignement et de concours. Aujourd’hui des jeunes qui veulent présenter l’allemand ou l’espagnol comme première langue aux concours d’écoles d’ingénieurs (entre autres) se voient refuser cette possibilité.
3. Faire reconnaître le caractère irréaliste de la résolution de Barcelone visant à promouvoir un multilinguisme centré sur l’anglais plus deux autres langues aléatoires, et introduire l’espéranto comme langue accessible par tou.te.s dans l’écosystème linguistique européen.
4. Faire reconnaître l’espéranto comme élément du patrimoine culturel de la France, comme l’ont déjà fait la Pologne et la Croatie. Le premier Congrès d’espéranto a eu lieu à Boulogne-sur-mer en 1905 (et la ville de Boulogne, à juste titre, en est très fière).
5. Faire reconnaître l’espéranto comme une des langues officielles de l’Union européenne pour qu’il puisse devenir une des langues de travail de l’Union.
II / Mesures dans le monde éducatif
6. Introduire l’enseignement de l’espéranto dans tous les niveaux scolaires, dans le primaire grâce au programme « Accélérateur du multilinguisme », dans le secondaire par la création d’un CAPES d’espéranto et la création d’une option « espéranto » au bac, en attendant la généralisation progressive de son enseignement.
7. Promouvoir la compréhension des valeurs de tolérance et de respect des cultures véhiculées historiquement par l’espéranto.
8. Encourager des projets Erasmus utilisant l’espéranto en faisant connaître les expériences ayant eu lieu et en recrutant des établissements volontaires.
9. Multiplier les jumelages d’écoles et les échanges par visioconférences.
10. Exiger un niveau B2 ou C1 en espéranto dans toutes les formations aux CAPES de langues.
11. Dans les formations universitaires et aux CAPES de langues accorder une place plus importante à une connaissance transversale des langues et à la linguistique générale.
III / Autres mesures
12. Promouvoir les technologies de l’information consacrées à l’apprentissage des langues et à la traduction dans le cadre de programmes publics européens axés sur les universités et entreprises européennes.
13. Demander l’inclusion de résumés (resumoj) en espéranto dans les revues scientifiques européennes.