Aliaj Informoj
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L’espéranto est une langue construite, proposée par un médecin polonais en 1887 pour faciliter la communication entre tous ceux qui n’ont pas la même langue maternelle. Il a signé son projet de langue par « Doktoro Esperanto », d’où le nom de la langue.

Des centaines de projets de langues créés depuis Babel, seul l’espéranto s’est répandu et est actuellement utilisé par des millions de personnes dans le monde, pour voyager, correspondre, découvrir d’autres cultures, se faire des amis…

L’espéranto est la plus facile des langues vivantes : il s’apprend comme n’importe quelle autre langue vivante, mais sa conception rationnelle vous permettra, selon les heures que vous lui consacrerez, une excellente pratique en trois ou six mois peut-être ! Alors, à vous les voyages, excursions, lectures, rencontres, correspondance, échanges avec le monde entier. Il vous faudrait, à conditions égales, cinq à dix fois plus de temps pour apprendre n’importe quelle autre langue.

L’espéranto est reconnu par l’Unesco et est véritablement la seule langue à fonctionner actuellement sur les cinq continents et dans plus de 100 pays, certainement avec un nombre de locuteurs estimé entre 3 et 10 millions. Le nombre exact est très difficile à connaître ; certains l’ont estimé à 15 millions. Le livre Guiness des records en donne 6 millions.

(ces articles sont des extraits repris sur la page d’ESPERANTO-FRANCE avec son autorisation)

Foire aux questions

Qu’est-ce que l’espéranto ? L’espéranto est la langue de quel pays, de quel peuple ? Quel est le but de l’espéranto ? Comment peut-on apprendre l’espéranto ? Comment dit-on … en espéranto ? Ça ressemble à quoi ? Comment ça sonne ? Combien de personnes parlent l’espéranto dans le monde ?

Et bien d’autres questions avec des éléments de réponse: cliquez ici

Historique de l’espéranto

Nous vous présentons ici quelques articles retraçant l’histoire de l’espéranto.

Le Docteur Louis-Lazare Zamenhof, ou « le Docteur Espéranto »

Petite biographie de Louis-Lazare Zamenhof, l’initiateur de l’espéranto.

ESSENCE ET AVENIR DE L’IDÉE D’UNE LANGUE INTERNATIONALE

ESSENCE ET AVENIR DE L’IDÉE D’UNE LANGUE INTERNATIONALE
Texte de Unuel (alias Ludwik Lejzer Zamenhof)
Traduction française par Louis de Beaufront et le Dr Henri Vallienne
I
Toutes les idées qui doivent jouer dans l’histoire de l’humanité un rôle important ont toujours un sort pareil et égal. Quand elles apparaissent, elles rencontrent chez les contemporains non seulement une obstination et une méfiance remarquables, mais encore une hostilité incompréhensible. Les pionniers de ces idées doivent (…)

Résolutions de l’UNESCO en faveur de l’espéranto

la Conférence générale de l’UNESCO a adopté à deux reprises, en 1954 puis en 1993, une résolution en faveur de l’espéranto.

Quelques sites Internet pour en savoir plus sur l’espéranto

L’histoire de l’espéranto est liée à celle du monde. Retrouvez l’origine, l’historique de la langue et du mouvement, des précisions sur la volonté de Zamenhof ainsi que des détails sur des évènements marquants grâce à notre sélection de sites Internet.

Culture

L’espéranto, c’est toute une planète qui communique et fait des échanges. Il permet un accès facile à des cultures très différentes, sans aucune prédominance de l’une sur les autres. L’espéranto a également développé une culture qui lui est propre.

Lire en espéranto

littérature, revues, livres électroniques, etc.

Livres accessibles en ligne

De nombreux livres en espéranto existent en format électronique et sont téléchargeables sur Internet. Retrouvez sur cette page les meilleures bibliothèques en ligne, ainsi qu’une sélection de quelques grands « classiques » en espéranto.

Bibliographie en français

Découvrez notre sélection de livres pour apprendre l’espéranto
ou pour en savoir plus sur cette langue.

Livres bilingues français-espéranto

Pour une entrée en matière plus douce dans la lecture de l’espéranto, il existe un certain nombre de livres bilingues français-espéranto, disponibles au service de librairie d’Espéranto-France.

Journée de l’espéranto

La journée de l’espéranto a lieu tous les ans dans le monde à l’occasion de l’anniversaire de la parution du premier livre sur l’espéranto, le 26 juillet 1887.

15 décembre : journée Zamenhof et journée du livre

Le 15 décembre de chaque année, anniversaire de la naissance de l’initiateur de l’espéranto, est une journée au cours de laquelle les espérantophones se réunissent pour faire la fête et acheter des livres écrits ou traduits en espéranto.

Musées et bibliothèques dans le monde

A l’occasion de la journée internationale des musées (18 mai), faisons un tour parmi les musées et bibliothèques d’espéranto !

Pratiquer

Lorsque l’on apprend seul, faire les premiers pas pour pratiquer peut intimider. Il existe pourtant de nombreuses solutions pour s’exprimer. De plus, les espérantophones accueillent toujours à bras ouverts les débutants car ils apprécient de faire de nouvelles connaissances.

Rencontrer les autres grâce à l’espéranto

Participer à une rencontre organisée en France ou à l’étranger est une façon de pratiquer l’espéranto en face à face.

Voyager grâce au Pasporta Servo

Si vous avez envie de connaître un pays sans suivre une horde de touristes, si vous vous intéressez à la vie quotidienne des gens, si vous voulez voyagez à peu de frais… le Pasporta Servo est fait pour vous ! Le Pasporta Servo, c’est un service d’hébergement gratuit chez l’habitant et c’est le meilleur moyen pour faire connaissance avec d’autres pays, peuples ou cultures.

Faire le tour du monde

Bruno et Maryvonne Robineau ont réalisé un tour du monde pendant huit ans, avec une idée simple : échanger leur travail pour recevoir la nourriture et le logement.

Quelques idées pour utiliser l’espéranto

Près de chez soi ou dans le monde, il est facile de pratiquer l’espéranto.

Écouter l’espéranto

Entendre cette langue si compréhensible.

Le jeu : un bon moyen de pratiquer l’espéranto

Jeux de société, jeux de rôles, jeux de réflexion : autant de moyens pour pratiquer son espéranto en s’amusant, que l’on soit seul devant son ordinateur ou à plusieurs autour d’une table.

Voir des films en espéranto

Des films sont tournés, doublés ou sous-titrés en espéranto.

Assister à des conférences

Des conférences spécialisées sont présentées chaque année au cours des congrès mondiaux d’espéranto.

Chanter dans une chorale internationale

Le chant permet de découvrir toute la souplesse de l’espéranto, tant en traductions qu’en textes originaux.

Assister à des concerts en espéranto

Lors des rencontres locales, nationales ou internationales, de nombreux artistes ou groupes se produisent en espéranto.

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Divers

NouvelObs du 13/12/2019


Un avantage possible du Brexit que vous ne soupçonnez pas : la fin du charabia !

https://www.nouvelobs.com/histoire/20191213.OBS22285/un-avantage-possible-du-brexit-que-vous-ne-soupconnez-pas-la-fin-du-charabia.html

Un avantage possible du Brexit que vous ne soupçonnez pas : la fin du charabia !
Et si on s’entendait tous sur une nouvelle langue européenne?
L’HISTOIRE SELON REYNAERT – Le « bye-bye » des Anglais nous laissera entre non-anglophones. Et si on en profitait pour utiliser entre nous une langue oubliée, humaniste et démocratique ?
Par François Reynaert
Publié le 13 décembre 2019 à 11h22
On sait aujourd’hui, avec la large victoire de Boris Johnson , que le Brexit devrait avoir lieu le 31 janvier. On sait aussi qu’il aura au moins une conséquence intéressante : il obligera l’Union européenne à remettre ses pendules linguistiques à l’heure. Jusqu’à présent, elle reconnaît vingt-quatre langues officielles (autant que celles proposées par chacun des vingt-huit Etats membres) et trois « langues de travail » – le français, l’allemand, et l’anglais.
Ce qui fait, dans la réalité, que tout le monde à Bruxelles n’en parle qu’une : le globish, ce charabia qui est à la langue de Shakespeare et de la reine Elisabeth ce qu’une boîte de McNuggets est à un poulet.
En quoi s’imposerait-il encore, après le départ du Royaume-Uni ? En quoi serait-il toujours nécessaire à l’heure où l’Union cherche enfin à montrer son indépendance à l’égard des Etats-Unis ?
Langue pratique et neutre
Il resterait alors dans l’Union deux pays en partie anglophones, Malte et la République d’Irlande. Le premier a présenté comme langue officielle le maltais, le second le gaélique d’Irlande (appelé aussi l’irlandais). Faut-il donc imposer le retour à l’une des deux « langues de travail » restante ? L’allemand – parlé par le plus grand nombre de locuteurs ? Ça fera râler les francophones. Le français ? Ça fera râler ceux qui ne le parlent pas. L’idéal serait de trouver une langue pratique et neutre, qui soit commune à tous. Historiquement, il y en eut une. Jusqu’au XVIe  siècle – et même jusqu’au XVIIIe  – le latin, langue de l’Eglise, mais aussi de la philosophie, puis de la science – a joué ce rôle. On peut toujours tenter de la remettre en vigueur.
Six cas et cinq déclinaisons, sans compter les conjugaisons tordues et les trucs étranges dont le nom fait venir des souvenirs de souffrance ancienne (le supin I et le supin II), mais dont on n’arrive même plus à savoir à quoi il peut servir. « Fortes fortuna juvat ! » comme on disait chez ces gens. « La chance favorise ceux qui ont du courage. » Il en faudra beaucoup à ceux qui se lanceront dans la relatinisation de l’Europe !
Reste une autre possibilité : l’espéranto.
Ça y est, j’entends les ricanements dans le fond de la classe. Les esprits forts se tapent sur les cuisses. Et les plus raffinés d’entre eux, pour achever une proposition qui leur semble grotesque, sortent leur arme fatale : la fameuse conférence de presse du général de Gaulle du 15 mai 1962.
La malédiction espéranto
Excédé, comme à son habitude, par les vilains européens qui osaient proposer une union renforcée au sein du « Marché commun », comme on disait, le Général se fait le défenseur de l’Europe des peuples – « la France avec ses Français, l’Allemagne avec ses Allemands… » etc., cite ses grands écrivains – Dante, Goethe, et Chateaubriand – et note qu’eux ont écrit dans leur langue propre, et non pas dans on ne sait quel « espéranto ou volapük intégré ! ».
Voilà, c’était cuit. La malédiction était lancée. Oser proposer l’espéranto en Europe, c’était pour de Gaulle rêver de cette construction technocratique qui tue les peuples et la littérature. A-t-on le droit, plus d’un demi-siècle plus tard, de souhaiter lever ce sort absurde ? A-t-on le droit d’écrire qu’il arrivait aussi au général de Gaulle, ce saint inattaquable, de dire des grosses bêtises ? Oui, l’espéranto pourrait remplacer le charabia !
Le 15 décembre est une date importante pour les espérantistes du monde entier : ils commémorent l’anniversaire de naissance – en 1859 – de Louis Lazare Zamenhof, l’homme qui a inventé la langue qu’ils chérissent. Profitons donc de la proximité de cette petite fête pour redonner un peu d’espérance à l’espéranto, cette vieille idée qui pourrait en redevenir une neuve.
Zamenhof (1859-1917), donc, est né dans une famille juive à Bialystok, dans cette partie de la Pologne alors annexée par la Russie et déchirée par les tensions communautaires et linguistiques. Plein de gens se côtoient dans ce coin du monde – les paysans polonais, qui parlent polonais, les minorités allemandes, qui parlent allemands, les juifs, majoritairement yiddishophones et les Russes, qui écrasent tout le monde de leur occupation militaire et parlent leurs idiomes à eux – le russe pour la plupart, le français pour les aristocrates…
Le principe : être simple
Personne ne se comprend, et tout le monde se hait. En humaniste magnifique, Zamenhof, tout en poursuivant ses études de médecine (il deviendra ophtalmologiste), a donc l’idée qui permettra à tous de se parler plus pour se détester moins : il va créer une langue que chacun aura en partage.
L’idée était dans l’air. En 1880, un prêtre allemand invente le volapük – cité aussi par de Gaulle – mais il est complexe et tarabiscoté. En 1887, notre jeune Polonais crée un idiome dont le principe même est d’être simple. Un petit groupe de mots formés sur un mélange de racines latines, germaniques ou slaves, une grammaire en seize règles qui tiennent sur un recto verso, et pas d’exceptions. Il signe son opuscule « Dr Esperanto ». L’espéranto est né.
Il démarre fort – engouement, premiers disciples, premiers congrès – puis est étouffé par l’atroce flambée nationaliste qui caractérise le début du XXe  siècle. Zamenhof s’éteint en 1917, désespéré par la guerre qui ravage le continent.
Avec le retour de la paix, la création qu’il a donnée au monde reprend vigueur. Dans les années 1930, quelques pays non-occidentaux (comme la Chine) essaient de la faire entrer à la SDN (l’ancêtre de l’ONU) et n’y parviennent pas. Elle continue toutefois à attirer ses fans (on parle, sans pouvoir vérifier, de deux à trois millions de locuteurs) et aussi de préjugés toujours semblables. Tâchons au moins d’en étrangler deux.
1. Une langue sans racine n’est pas une langue
Ce vieux présupposé nous a donc été reformulé par de Gaulle lui-même. Une langue, ce sont des racines, des poètes, des écrivains. Qui a dit le contraire ? Seulement ça, c’est le cas des langues vernaculaires (c’est-à-dire qui sont propres à un pays, à un groupe humain). L’espéranto ne cherche nullement à se substituer à elles, il ne prétend pas engendrer « la Divine Comédie » ou les « Mémoires d’outre-tombe » (encore qu’il peut en donner une traduction. Zamenhov en a donné de brillantes, de Molière, de Dickens et d’autres).
L’espéranto aspire à être une langue véhiculaire, de celles qui servent à l’intercompréhension entre les communautés humaines, qui permettent aux hommes de circuler dans le monde. En gros, reprocher à l’espéranto de ne pouvoir enfanter Chateaubriand est à peu près aussi malin que de reprocher aux panneaux de signalisation routière de ne pas avoir été peints par Picasso – en Espagne – ou Mondrian – aux Pays-Bas.
2. Quel besoin a-t-on de cette langue véhiculaire là puisqu’on a l’anglais ?
Les hommes, pour voyager, ou se comprendre entre groupes, se sont toujours servis de langues véhiculaires. Parfois, elles sont issues de mélange. Entre les XVIe  et XIXe  siècles, dans les ports de la Méditerranée, par exemple, de Tripoli du Liban à Alger, et de Marseille à Constantinople, les marins, esclaves, portefaix chrétiens ou musulmans qui se côtoyaient, parlaient la lingua franca, appelée aussi sabir, un mélange de portugais, d’espagnol, de français, d’arabe, de grec, de turc, qui permettait de se comprendre. On pourrait s’en resservir aussi, mais hélas, faute d’avoir été écrite, cette langue s’est perdue.
Imperium américain
La plupart du temps, ces véhicules linguistiques sont le fruit d’une réalité politique. Si, avant l’arrivée des Espagnols, on parlait quechua dans les Andes, c’est que c’était la langue de l’Inca. Au XVIIIe  siècle, l’Europe aristocratique parlait le français, par admiration pour la puissance du royaume laissé par Louis XIV. Demain, quand la Chine régnera sur la planète comme elle a l’intention de le faire, on parlera peut-être mandarin.
A la domination du monde par le Royaume-Uni au XIXe  siècle, a succédé, après la Seconde Guerre mondiale, l’imperium américain. La planète parle donc anglais, c’est le simple reflet d’une domination politique. Est-on vraiment obligé de s’y soumettre ? Ne peut-on, au moins par la langue qu’on utilise, la remettre en question ? Se rend-on bien compte de l’avantage qu’on donne à certains, quand on accepte d’utiliser leur langue plutôt qu’une autre ?
Pourquoi jusqu’à la fin des temps, quelques milliards de non-anglophones devraient-ils accepter d’apprendre patiemment une langue que M. Trump ou le patron de Google ont obtenue de naissance ? C’est l’Ancien Régime en version linguistique. Sur Terre, il y a les aristocrates, ceux qui sont nés du bon côté du dictionnaire, et le Tiers Etat, qui doit apprendre. L’immense grandeur de l’espéranto est qu’il demande à tous de faire des efforts et que ces efforts sont simples. Il est démocratique. Vive le 15 décembre ! Vive l’espéranto !
François Reynaert

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egp


Proposition de lettre (ou de message) pour soutenir la candidature de Michael LEIBMAN (co-responsable de la commission)

pour être délégué français au PVE (Parti Vert Européen) :

Concernant l’élection de représentant.e.s d’EELV au Conseil du Parti Vert Européen, la Commission Espéranto Langues souhaite que celles-ci et ceux-ci puissent appréhender sans difficulté l’ensemble des discussions se déroulant au dit Conseil afin de pouvoir les retransmettre à notre parti. De même elles et ils elles devront pouvoir être facilement compris par leurs interlocuteurs européens lorsqu’ils expriment les positions d’EELV. Dans la situation actuelle cela signifie qu’ils et elles devront pouvoir s’exprimer couramment en anglais à l’oral comme à l’écrit.

Cette situation incontournable dans l’immédiat reflète cependant un déséquilibre géolinguistique intolérable sur le long terme Les écologistes se doivent de défendre la justice linguistique comme ils défendent la justice sociale et la justice climatique. Le plein accès à l’Europe ne doit pas être réservé aux « happy few » qui maîtrisent l’anglais. Nous devons tou.te.s nous engager pour démocratiser l’enseignement et l’utilisation des langues, et soutenir l’introduction de l’Espéranto dans les programmes scolaire.

Nous formons le vœu que l’ensemble des délégué.e.s d’EELV soit sensibilisé à cette problématique .  Nous soutenons plus particulièrement la candidature de Michael LEIBMAN, qui satisfait tous les critères concernant la communication et saura en outre porter la cause de la justice linguistique dans ses contacts avec les Verts européens.

La Commission Espéranto Langues d’EELV

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mythe
Le mythe de l’anglais.
Le mythe de «l’anglais qui est parlé partout» n’est guère confirmé par les faits. C’est vrai que la grosse majorité des Européens ont reçu un enseignement d’anglais, mais seule une petite partie d’entre eux est capable de comprendre et de s’exprimer dans cette langue. D’une part le niveau atteint en cours de scolarité est souvent faible, d’autre part après la sortie du système scolaire, si on reste plusieurs années sans pratiquer la langue,le niveau diminue très fortement.



uea20200424eo

Mesaĝo de UEA, okaze de la internacia tago de multflankismo kaj diplomatio , la 24a Aprilo 2020

Ofte ni pensas pri Unuiĝintaj Nacioj kvazaŭ temas simple pri sendependa internacia organizo plene kapabla alfronti la problemojn de la mondo. Ĉirkaŭ Unuiĝintaj Nacioj, kvazaŭ sub ĝia tegmento, troviĝas aro da specialigitaj instancoj kiuj okupiĝas pri demandoj tiel diversaj kiel mastrumado de la monda ekonomio, fikso de internaciaj normoj por la monda ŝiparo, kontrolado de progreso en edukado, plibonigo de agrikulturaj produktado kaj distribuado, atento al la bonfarto de la infanoj de la mondo kaj konservo de la paco en maltrankvilaj mondaj regionoj.

Kaj nuntempe ni ĉiuj forte bezonas la laboron de la Monda Organizo pri Sano dum ĝi kontrolas KOVIM-19, kunordigas la lukton kontraŭ ĝi kaj unuigas sciencistojn tra la mondo por serĉi ĝian preventon kaj kuracon.

Sed neniu tiu agado estas plene internacia; neniu ekzistus sen la libera kunlaborado de la diversaj landoj de la mondo. Unuiĝintaj Nacioj, inkluzive de la multaj organizoj kiuj formas parton de la UN-familio, dependas de la aktiva subteno, kunlaboro kaj financado de la unuopaj ŝtatoj.

Tamen, ne malofte oni renkontas homojn kiuj kredas, ke la mondo estus pli bona se Unuiĝintaj Nacioj ne ekzistus, ke ĝi nur paroladas, ke ĝi nur limigas la suverenecon de la individuaj ŝtatoj. Ili kredas, ke ĉiu ŝtato prefere estu libera agi precize kiel ĝi volas.

Tio eble funkcius por kelkaj demandoj, sed ne por multaj. Klimatŝanĝiĝo, pandemioj, naturaj katastrofoj, internacia financo – ĉiuj tiuj demandoj ne konas landlimojn, postulas internacian kunordigon. Granda parto de tiu kunordigo okazas pere de Unuiĝintaj Nacioj.

Kvankam neniu organizo estas perfekta, foje la membraj ŝtatoj kulpigas Unuiĝintajn Naciojn pri la propraj mankoj aŭ punas Unuiĝintajn Naciojn per fortranĉo de mono kiu helpas ĉiujn membrojn de UN. Foje, estas pli facile kulpigi Unuiĝintajn Naciojn ol kunlabori kun aliaj UN-membroj por alfronti mondajn problemojn.

Oni ne povas solvi ĉiujn problemojn per duflankaj diskutoj inter ŝtatoj. Fakte, ju pli multe la mondo integriĝas, des pli multflankaj fariĝas ĝiaj problemoj. Ni bezonas multflankismon kaj kunlaborajn partnerecojn por fronti mondajn demandojn. Ĝustatempe António Guterres, Ĝenerala Sekretario de UN, alvokis, ke ni “antaŭenigu kaj subtenu reformitan, revivigitan kaj plifortigitan multflankan sistemon.” Tra la tuta mondo nun vidiĝas danĝera retiriĝo el multflankismo, falo de fido je internacia ordo kaj kresko de naciismo kaj konkurado.

En la nuna danĝera mondo, fronte al pandemio, al vasta dislokiĝo de homoj, al milita konflikto, al senpluvecoj kaj inundoj, ni bezonas multflankismon tian, kian ĝin praktikas Unuiĝintaj Nacioj, pli ol iam ajn antaŭe. Ni bezonas vortojn prefere al perfortoj, humanan kunlaboron prefere al konkurenco, malavaron prefere al amasigado de varoj, interkomprenon prefere al malamo.

Kaj ni bezonas pli bonan aliron al lingva diverseco, fortigon de multlingvismo en la sino de UN, klaran komprenon de lingvaj rajtoj ene de la ŝtatoj, kaj neŭtralan internacian lingvon por egaligi la lingvajn rilatojn inter la ŝtatoj.

Unuiĝintaj Nacioj estas unu el niaj plej fortaj remparoj kontraŭ kaoso kaj konfliktoj. Ni pli multe utiligu ĝin, ne malpli.


uea20200424fr


Communiqué de l’Association Universelle pour l’Espéranto à l’occasion de la journée Internationale du multilatéralisme et de la diplomatie, le 24 avril 2020

Nous considérons souvent que l’ONU est simplement une organisation internationale indépendante pleinement capable de s’attaquer aux problèmes du monde. Autour des Nations Unies, quasiment sous son toit, se trouvent un certain nombre d’institutions spécialisées traitant de questions aussi diverses que la gestion de l’économie mondiale, la fixation de normes pour le trafic maritime international, les progrès de l’éducation, l’amélioration de la production et de la distribution agricoles, le bien-être des enfants du monde et le maintien de la paix dans les régions du monde en difficulté.

Et aujourd’hui, nous avons tous grandement besoin du travail de l’Organisation mondiale de la santé, car elle surveille le COVID-19, coordonne la lutte contre celui-ci et réunit des scientifiques du monde entier pour rechercher sa prévention et sa guérison.

Mais aucune de ces activités n’est pleinement internationale ; aucune n’existerait sans la libre coopération des différents pays du monde. Les Nations Unies, y compris les nombreuses organisations qui font partie de la famille des Nations Unies, dépendent du soutien actif, de la coopération et du financement de chaque État.

Cependant, il n’est pas rare de rencontrer des gens qui croient que le monde se porterait mieux si l’ONU n’existait pas, qu’elle ne fait que parler, qu’elle ne fait que limiter la souveraineté de chaque État. Ils croient que chaque État devrait plutôt être libre d’agir exactement comme il le souhaite.

Cela pourrait fonctionner pour quelques questions, mais pas pour beaucoup. Changement climatique, pandémies, catastrophes naturelles, finances internationales – tous ces problèmes ne connaissent pas de frontières et nécessitent une coordination internationale. Une grande partie de cette coordination se fait par le biais des Nations Unies.

Bien qu’aucune organisation ne soit parfaite, parfois les États membres accusent les Nations Unies de leurs propres lacunes ou punissent les Nations Unies en coupant l’argent qui aide tous les membres de l’ONU. Parfois, il est plus facile de blâmer les Nations Unies que de coopérer avec d’autres membres des Nations Unies pour faire face aux problèmes mondiaux.

Tous les problèmes ne peuvent pas être résolus par des discussions bilatérales entre les États. En fait, plus le monde devient interdépendant, plus ses problèmes deviennent multilatéraux. Nous avons besoin du multilatéralisme et de partenariats coopératifs pour affronter les problèmes mondiaux. C’est dans ce moment que le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, nous a appelés à « faire avancer et soutenir un système multilatéral réformé, relancé et renforcé ». Partout dans le monde, nous assistons actuellement à un retrait dangereux du multilatéralisme, à une chute de la confiance dans l’ordre international et à une montée du nationalisme et de la concurrence.

Dans le monde dangereux d’aujourd’hui, face à une pandémie, aux vastes migrations humaines, aux conflits militaires, aux sécheresses et aux inondations, nous avons plus que jamais besoin d’un multilatéralisme tel que celui pratiqué par les Nations Unies. Nous avons besoin de mots plutôt que de violence, de coopération humaine plutôt que de compétition, de générosité plutôt que d’accumulation de biens, de compréhension mutuelle plutôt que de haine.

Et nous avons besoin d’un meilleur accès à la diversité linguistique, du renforcement du multilinguisme au sein des Nations Unies, d’une compréhension claire des droits linguistiques au sein des États et d’une langue internationale neutre pour égaliser les relations linguistiques entre les États.

L’ONU est l’un de nos bastions les plus puissants contre le chaos et les conflits. Servons-nous en plus souvent et cessons de l’affaiblir.

Traduction faite par Michael L (kaj Gilles T)


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ecoleprimaire


Pour faciliter l’apprentissage des langues : l’espéranto à l’école primaire

Un projet dans le cadre d’Erasmus+  permet à des élèves de l’enseignement primaire d’acquérir les bases nécessaires pour apprendre plus rapidement les les langues étrangères et développer leur confiance en soi. Cette démarche propédeutique consiste à faire apprendre « une langue modèle », ici un espéranto de base réduit aux trois cent morphèmes les plus fréquemment utilisés.

Plusieurs études ont montré qu’une année d’apprentissage d’un tel modèle permet par la suite d’accélérer de manière significative l’apprentissage d’autres langues. Ceci tient au fait que ce modèle est très simple, dépourvu d’exceptions et qu’il fonctionne comme un jeu de construction. Il permet aux enfants de comprendre des principes linguistiques fondamentaux au travers de déconstructions et reconstructions de mots et de phrases. Ce système est plus motivant pour les élèves que l’apprentissage initial d’autres langues qui comportent de multiples exceptions. Concentrés sur la construction de phrases, les élèves apprennent de manière autonome. Progressivement, ils/elles acquièrent de manière ludique les bases du langage analytique. Les enfants peuvent comprendre sans effort des concepts grammaticaux tels que le pluriel, le nom, l’adjectif, le verbe et l’adverbe, le complément, la manière de former des phrases et les possibilités de créer plusieurs nouveaux mots sur la base de mots racines et d’affixes. Ces mécanismes existent dans toutes les langues mais sous des aspects beaucoup moins transparents qu’en espéranto. Leur mise en œuvre plus spontanée par les apprenants en facilite l’assimilation. Autrement dit, les enfants acquièrent ainsi des compétences métalinguistiques, réutilisables dans leurs futurs apprentissages.

Les outils de ce programme ont été testés dans trois écoles européennes en 2018-2020 (en Slovénie, Croatie et Bulgarie) avec des enseignants sans connaissance préalable de l’espéranto. Le matériel pédagogique contient donc des sections de grammaire et des directives détaillées pour assister les professeurs dans la préparation de leurs cours.

Les animateurs du programme considèrent que sur un an les résultats de ces cours (suivis par une université danoise et une université slovène) sont très positifs. Les enfants ont acquis la connaissance attendue de l’espéranto et ont montré une meilleure connaissance métalinguistique par rapport à un groupe témoin. Et surtout, pour tous les participants, l’expérience a été très positive et les enfants ont manifesté l’envie de poursuivre leur apprentissage des langues.

Le matériel pédagogique est disponible à cette adresse: https://lernu.net/instruado

(d’après l’article paru dans Eŭropa Bulteno, reproduit ci-dessous)

https://www.europo.eu/eo/documentloader.php?id=512&filename=eb-200-2020-02.pdf

________________________________

[Signalons qu’une expérience similaire avait été menée par l’Institut de Cybernétique de Paderborn]

http://www.sat-amikaro.org/article206.html

Ainsi, Flochon (2000 : 109) note que l’Institut de pédagogie cybernétique de Paderborn (Allemagne) a comparé les durées d’apprentissage de plusieurs groupes d’élèves francophones, de niveau baccalauréat, pour atteindre un niveau dit ‘standard’ et comparable dans quatre langues différentes : l’espéranto, l’anglais, l’allemand et l’italien. Les résultats sont les suivants : pour atteindre ce niveau, 2000 heures d’études de l’allemand produisaient un niveau linguistique équivalent à 1500 heures d’étude l’anglais, 1000 heures d’étude de l’italien et… 150 heures d’étude de l’espéranto. Sans commentaire .

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rapport_Grin

unuagradalernejo

Akcelilo por multlingveco – Erasmus+ projekto por instigi multlingvecon

Akcelilo por multlingveco estas instruplano, kiu ebligas al infanoj pli rapide lerni fremdajn lingvojn kaj pli memfidiĝi pri sia lingvolerna kapablo. Ĝi baziĝas je la propedeŭtika ideo, t.e. la ideo, ke lerni modellingvon, en nia kazo bazan Esperanton reduktitan al la plej ofte uzataj 300 morfemoj, povas plibonigi lingvolernajn kapablojn de infanoj.

Pluraj studoj montris, ke unujara lernado de la modellingvo Esperanto ĝis 30% plirapidigas postan lernadon de aliaj lingvoj. La kialo estas, ke la modellingvo estas tre facila, ne havas esceptojn kaj funkcias kiel logika konstrumodelo. Ĝi ebligas al infanoj kompreni fundamentajn lingvajn principojn pere de malkonstruado kaj rekonstruado de vortoj kaj frazoj. Ĝi estas multe pli efika ol aliaj lingvoj por motivigi la studentojn, ĉar tiuj havas tro da esceptoj. La lernantoj lernas memstare konstruante frazojn.

Kio estas la multlingva akcelilo kaj por kiu ĝi estas?

Dum la kurso infanoj lude lernas la bazojn de analiza lingvo kaj tio donas al ili klaran ideon pri tio, kiel lingvoj estas aranĝitaj. Infanoj ekkomprenas gramatikaj konceptojn kiel pluralon, la du bazajn kazojn (nominativon kaj akuzativon), la manieron de frazformado kaj la eblojn de kreado de multnombraj novaj vortoj surbaze de radikvortoj kaj afiksoj ekzistantaj en ĉiu nacia lingvo. Tiel la lernantoj ekhavas klaran percepton pri la universala strukturo de lingvoj, nomatan metalingva scio.

La instruiloj estis testitaj en tri eŭropaj lernejoj (en Slovenio, Kroatio kaj Bulgario) kun instruistoj sen antaŭa scio de Esperanto. Ĉiuj materialoj estis ellaboritaj celante lingvajn instruistojn, kiuj ne lernis Esperanton antaŭe, kaj pro tio ili enhavas sekciojn pri gramatiko kaj detalajn gvidliniojn por helpi la instruistojn prepariĝi por la lecionoj. La rezultoj de nia unujaraj kursoj estas tre pozitivaj. La infanoj akiris la antaŭviditan scion de Esperanto kaj montris pli bonajn metalingvajn sciojn kompare kun kontrolgrupo. Kaj plej grave, por ĉiuj partoprenantoj la sperto estis tre pozitiva kaj la infanoj volas plu lerni lingvojn.

Ĉiuj materialoj estas troveblaj ĉe:

https://lernu.net/instruado


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cecel20200403


Communiqué proposé par la commission Éducation et la commission Espéranto-Langues

Pour une politique linguistique respectueuse de la pluralité des territoires et de la diversité des parcours!

Un arrêté ministériel en date du 3 avril 2020 impose la certification en langue anglaise pour les candidats inscrits aux diplômes nationaux de licence, de licence professionnelle et au diplôme universitaire de technologie. Nous estimons que cette consécration officielle de l’anglais comme langue obligatoire pour tout.e diplomé.e, au détriment des autres langues et cultures, est injustifiée.

L’anglais a une importance mondiale et constitue à l’image de toutes les langues une richesse pour l’ensemble de l’humanité. Il ne s’agit donc pas ici d’être contre l’anglais mais de défendre une politique linguistique respectueuse des bassins de vie et de leurs habitants. Ainsi, la décision d’imposer une certification en anglais dans les études post-bac est un non-sens au regard de la pluralité des territoires de France

Rappelons qu’une des fonctions de l’apprentissage des langues est  la découverte de l’altérité et l’ouverture sur le monde. C’est aussi un processus qui doit prendre en compte le contexte géographique et historique mais aussi les aspirations des apprenants.

Pour les professions intermédiaires « CAP-BAC+2 », par exemple, un bi- ou plurilinguisme de proximité semblent plus cohérents et préférables à un « globish » maladroit et frustrant. Cet exemple est particulièrement vrai en Alsace où les bassins économiques sont tournés vers l’Allemagne et la Suisse. De manière plus générale,  il existe de nombreux postes en entreprise ne nécessitant pas l’utilisation de l’anglais, et l’on voit mal pourquoi ce qui est utile à quelques-uns devrait être imposé à tous, ni pourquoi des techniciens compétents verraient leur avenir professionnel compromis pour un manque de compétences en anglais.

La France dispose d’une richesse linguistique impressionnante. On pense principalement aux langues régionales comme le breton et l’occitan. Cependant, on peut aussi y ajouter les langues issues d’une immigration plus récente tels l’italien et l’arabe. Enfin, la proximité géographique d’une frontière permet aussi le développement d’un apprentissage linguistique (allemand, flamand, espagnol…). Cette diversité ne doit pas être étouffée mais valorisée. Laissons à chaque étudiant la capacité à choisir la langue qui correspond le mieux à son parcours de vie et à ses projets professionnels.

Enfin, les certifications en anglais, réalisées par des instituts privés, sont payantes. En l’état actuel des choses, ce sera à l’étudiant de s’en charger, creusant ainsi les inégalités dans l’accès aux études. De plus, l’apprentissage véritable des langues est souvent effectué en dehors du cadre scolaire, notamment lors de séjours à l’étranger, qui ne sont accessibles qu’aux jeunes socialement avantagés.

Nous demandons donc :

  • la suppression de cette certification obligatoire en anglais
  • la prise en compte du projet de l’étudiant et de la diversité des langues dans les politiques de l’enseignement supérieur
  • une meilleure information de tous les acteurs de l’enseignement sur les réalités linguistiques en Europe
  • la concertation avec les acteurs du territoire pour promouvoir l’apprentissage des langues

En conclusion, une Europe fraternelle et inspirante ne peut se construire que dans le respect de la diversité linguistique et géographique, pas en imposant une certification obligatoire payante et discriminante. Faisons de la France un véritable carrefour plurilingue au cœur de l’Europe!


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globalgreens202008

Ni solidare subtenas demokration: deklaro de la Mondaj Verduloj.

Artikolo sur la retejo de la Mondaj Verduloj


Ni solidare subtenas demokration: deklaro de la Mondaj Verduloj.

Artikolo sur la retejo de la Mondaj Verduloj

Demokratio estas fundamenta valoro de verdaj politikoj.

La Mondaj Verduloj montras sian solidarecon kun ĉiuj, kiuj celas atingi kaj konservi la fundamentajn homajn rajtojn, kiuj estas gravigitaj en demokratio.

Ni mondskale vivas pivotan momenton.

En Belorusujo, civitanoj tra la lando staras por postuli justajn elektojn fronte al brutala ŝtata subpremo.

En Libano, la homoj leviĝas pro la detruo de la vivo kaj la urbo, por postuli la finon de politika korupto kaj la komencon de vera demokrata respondeco.

En Hongkongo, la fundamentaj rajtoj pri esprimo, kunveno kaj demokratio estas perforte subpremitaj de la ŝtato. Malgraŭ la risko de persekutado, la homoj daŭre defendas siajn homajn rajtojn kaj memdecidon.

En Afriko, civitanoj kaj politikistoj estas silentigitaj, arestitaj kaj eĉ mortigitaj pro esprimado de ilia malkontento pri la KOVIM-19 mezuroj kaj ilia opozicio al falsaranĝitaj elektoj, kaj tamen la homoj persistas kontraŭ la misuzo de ŝtata povo.

En la Amerikoj, multaj nacioj longe frontis demokratiajn krizojn kaŭzitajn de markita kresko de aŭtoritata politiko. Al tio aldoniĝas la jarcent-jara malobservo de la rajtoj de indiĝenaj popoloj, la daŭra depredado de kontinenta mega-diverseco – la Amazono estante simbola ekzemplo de ĝia graveco – kaj la konstanta kaj murdema persekutado de defendantoj de naturo kaj homaj rajtoj.

La Verduloj solidare subtenas ĉiujn defendantojn de demokratio kaj de niaj universalaj homaj rajtoj. Via lukto estas nia lukto.

Ni estas unuiĝintaj kiel tutmonda familio kun komuna estonteco kaj aspiroj al daŭripovo. Ni kuniĝas al vi en via lukto kaj sendas al vi mesaĝon de persistemo, espero kaj memfido.

Nous Sommes Solidaires pour la Démocratie: une déclaration des Verts Mondiaux

La démocratie est une valeur fondamentale des politiques vertes.

Les Verts Mondiaux témoignent leur solidarité avec toutes les personnes qui cherchent à atteindre et préserver les droits humains fondamentaux qui sont encrés dans la démocratie.

Nous vivons un moment charnière à l’échelle mondiale:

En Bielorussie, les citoyens à travers tout le pays se lèvent pour demander des élections honnêtes, face à la répression brutale de l’État. Au Liban, le peuple se relève de la destruction de la vie et de la ville, pour exiger la fin de la corruption politique et le début d’une véritable responsabilité démocratique.

À Hong Kong, les droits fondamentaux d’expression, de réunion et de démocratie sont violemment réprimés par l’État. En dépit du risque de persécution, la population continue de défendre ses droits humains et son auto-détermination.

En Afrique, des citoyens et des politiciens sont reduits au silence, arrêtés et même tués pour avoir exprimé leur mécontentement à l’égard des mesures avec le COVID-19 et leur opposition aux élections truquées, et pourtant le peuple persévère contre les abus de pouvoir de l’État.

Dans les Amériques, de nombreuses nations ont longuement fait face à des crises démocratiques nourries par une augmentation notable des politiques autoritaires. À cela s’ajoute la violation centenaire des droits des peuples autochtones, la déprédation continuelle de la méga-diversité continentale – l’Amazonie étant un exemple symbolique de son importance – et la constante persécution et meurtrière des défenseurs de la nature et des droits humains.

Les Verts sont solidaires avec tous ceux qui défendent la démocratie et nos droits humains universels. Votre lutte est notre lutte.

Nous sommes unis en tant que famille mondiale avec un avenir commun et des aspirations pour la durabilité. Nous nous joignons à vous dans votre combat et nous vous envoyons un message de détermination, d’espoir et de confiance en soi.




mla


L’espéranto accélère l’apprentissage des langues étrangères


L’esperanto accélère l’apprentissage des langues étrangères


Le projet MLA (Multlingva Akcelilo – Accélérateur du multilinguisme) a commencé en novembre 2017 avec un financement d’environ 250 000 € par Erasmus+, fondation pour l’éducation de la Commission européenne. Il a été lancé par le groupe Inter-Kulturo de Maribor (Slovénie). Son initiateur est Zlatko Tišljar, secrétaire de Eŭropa Esperanto-Unio et fondateur de la méthode Zagreb, avec l’appui pour la gestion financière des éditions Izvori de Zagreb en Croatie. A cela s’ajoutent 7 partenaires venant de 6 pays européens, dont E@I en Slovaquie, le Dr Eckart Bick de l’Université d’Odense au Danemark et l’université de Maribor en Slovénie.

Le but du projet est de démontrer que, grâce à l’espéranto, on peut apprendre les langues étrangères de 15 à 30 % plus vite. Pour cela, le MLA doit créer des outils didactiques pour une nouvelle matière scolaire qui pourrait être enseignée pendant une année à tous les enfants de 8-9 ans des écoles élémentaires européennes. Cette matière doit créer chez les enfants une aptitude spéciale pour les langues en général qui accélère fortement leur apprentissage ultérieur des langues étrangères. Le projet devait durer jusqu’en décembre 2019. Le MLA est un programme de 64 heures d’enseignement, 32 cours de 2 heures, qui se fonde sur un espéranto très élémentaire. En apprenant le MLA, les enfants apprennent donc l’espéranto. Mais ce projet a deux caractéristiques tout à fait nouvelles. La première nouveauté est que cette matière peut être enseignée par des professeurs de langue qui n’ont jamais appris l’espéranto auparavant. La deuxième est que l’on n’enseigne pas l’espéranto dans sa totalité mais seulement le minimum utilisé en pratique qui permette toutefois aux enfants de s’exprimer car il s’agit des éléments les plus couramment utilisés.

Les matériaux didactiques produits au cours de ces deux années vont constituer un programme d’enseignement pour les professeurs et les élèves qui sera disponible à la fin du projet, après février 2020, sur le portail MLA dans les 6 langues des partenaires, ainsi qu’en anglais et en espéranto. Ces matériaux se basent sur environ 250 morphèmes les plus courants, tels qu’on les trouve dans la première partie du cours de la méthode Zagreb. L’intérêt  principal de MLA est que ces matériaux sont des éléments concrets adaptés aux enfants de 8 ans, qui ne connaissent pas encore de langues étrangères et savent seulement lire et écrire dans leur langue maternelle.

Les principaux instruments didactiques utilisés sont, pour certains, traditionnels comme la lecture du texte de la leçon, la traduction et le chant de chansons spécialement écrites pour les besoins d’un cours de 2  heures. On s’est servi aussi d’exercices qui sont utilisés dans l’enseignement des langues mais pas aussi rapidement (ici, dès la première leçon), tels que des dialogues spécialement rédigés, des sketches et des exercices trouvés sur internet. Mais un exercice très particulier est entièrement nouveau pour l’enseignement des langues : la création de phrases à partir de mots choisis au hasard, mais qui doivent quand même avoir une suite prévisible dans la phrase. Au début, cet exercice se fait avec des petits cartons de mots de diverses couleurs, c’est pourquoi cet exercice s’appelle « création de phrases avec des cartons de mots ». Après la deuxième leçon l’exercice se fait avec un ordinateur qui propose lui-même de nombreuses phrases créées au hasard, à partir des cartons en question, dont la moitié est juste grammaticalement mais dont le sens est absurde. Les enfants doivent décider quelles phrases ne sont pas justes et lesquelles sont correctes. Cet exercice est très apprécié par les enfants car il leur permet d’apprendre sans peine les mots et de s’exercer à la création de phrases en espéranto. Les moments les plus appréciés pendant les cours expérimentaux sont justement ceux avec ces petits cartons, les chansons et les jeux avec les dialogues et les sketches. Les exercices utilisant internet sont également appréciés. A l’inverse, les enfants n’apprécient pas l’apprentissage classique avec des mots à apprendre par cœur, ni compléter des textes avec des mots ou des finales de mots manquants et ils n’aiment pas la traduction. Conclusion : ils aiment les exercices qui les font bouger et n’aiment pas ceux qui demandent une attitude plus passive.

L’ensemble du matériel didactique doit permettre aux élèves de parler la langue de façon élémentaire et  de comprendre les textes d’exercice avec l’objectif de comprendre les structures de base générales des langues. Grâce à cet apprentissage, non seulement on peut apprendre beaucoup plus vite les langues étrangères, mais aussi on comprend beaucoup mieux sa langue maternelle.

MLA se base sur une idée que personne n’avait testé jusqu’à ce jour. En raison du manque d’enseignants espérantistes de niveau universitaire (sauf quelques-uns en Hongrie), les initiateurs ont supposé et mis en pratique l’idée que tous les enseignants de langue étrangère avec une bonne connaissance de la pédagogie pour les jeunes enfants seraient capables d’enseigner cette matière s’ils disposaient d’un bon ensemble de moyens didactiques et d’un ensemble d’instructions et donc que des enseignants professionnels, qui auparavant ne connaîtraient pas l’espéranto, pourraient enseigner cette matière MLA. Le présupposé est que leur rôle n’est pas d’enseigner un bon espéranto mais une structure de base, celle qu’offre la fréquence des morphèmes de la méthode Zagreb qui fonctionne avec succès depuis 40 ans sur la base d’une étude scientifique et informatique de la fréquence des morphèmes utilisés dans l’espéranto parlé.

Dans la pratique, MLA a mieux réussi sur ce plan que ce qui était prévu. Les institutrices des trois écoles élémentaires (Slovénie, Croatie et Bulgarie) ont toutes été enthousiastes pour ce projet et ont activement participé à la création de ces nouveaux outils didactiques. Non seulement elles l’ont très bien mis en pratique, mais de leur propre initiative, elles ont organisé des visites d’un jour entre deux écoles relativement proches, à Šentilj et Zagreb, ce qui n’était pas prévu ni financé dans le projet. Naturellement ces visites réciproques ont été acceptées avec enthousiasme par les enfants et leurs parents.

La participation de deux universités, celle d’Odense au Danemark et celle de Maribor en Slovénie a été essentielle. La première a créé un programme informatique pour l’exercice dont nous avons parlé sur la génération de phrases, pour définir si elles ont un sens ou non, ce qui est une tâche très complexe qui inclut non seulement une combinaison au hasard de mots, mais aussi des analyses sémantiques. L’université de Maribor a créé des questionnaires pour les trois groupes (enfants, instituteurs et parents) ainsi que des tests pour mesurer les résultats atteints.

Les trois écoles (Šentilj en Slovénie, Zagreb en Croatie et Vraca en Bulgarie) ont participé, sur la base des éléments reçus pour les deux premières leçons, à la création de la troisième et de la quatrième. E@I a élaboré la cinquième leçon et l’ensemble a été coordonné par Inter-Kulturo à Maribor. L’ensemble du matériel est maintenant prêt. Les éditions Izvori de Zagreb ont également participé à l’organisation (quatre réunions de l’ensemble des participants), elles ont aussi joué un rôle dans l’organisation financière et ont contrôlé la réalisation en temps voulu des comptes-rendus pour les organismes financeurs. Les trois écoles ont d’abord effectué un cours de test. Selon le projet elles auraient dû réaliser seulement les deux premières leçons (soit 20 heures de cours), mais elles étaient toutes si enthousiastes qu’elles ont volontairement continué et réalisé les 64 heures de cours à la demande des enfants et des parents. Le Studio Gaus de Berlin a créé un portail informatique avec des instructions et des exercices d’abord en anglais et ensuite en 7 langues supplémentaires. En outre quelques espérantistes ont fait d’importantes contributions comme Miguel Gutierez Aduriz, qui a écrit les chansons et quelques mélodies originales, et Sean O’Riain qui a traduit de nombreux textes en anglais.

Une dernière réunion de coordination du projet a eu lieu à Berlin  les 15 et 16 octobre 2019.  Eckhard  Blick, de l’université d’Odense, a présenté son travail pour la construction de phrases par ordinateur, exercices prisés par les enfants et qui permettent de travailler aussi à la maison. Alja Lipavic Oštir, de l’université de Maribor, a présenté les différents types de tests et d’enquêtes qui permettront d’évaluer le projet. L’ensemble doit être remis fin février 2020 aux autorités européennes et l’ensemble du site devrait être disponible à cette époque. Aux espérantistes ensuite de s’emparer de cet outil formidable pour le présenter ensuite massivement au grand public, et bien sûr d’abord aux instituteurs.

Gilles Tabard

Cet article a été écrit principalement à partir d’informations que l’on peut trouver dans les numéros de juillet-août et octobre du « Eŭropa Bulteno », édité par Eŭropa Esperanto-Unio. (http://www.europo.eu/eo/)




A Bruxelles, la dérive du tout-anglais

Par Jean Quatremer, (à Bruxelles) — 5 janvier 2020 à 20:06

A Bruxelles, la dérive du tout-anglais

Par Jean Quatremer, (à Bruxelles) — 5 janvier 2020 à 20:06

https://www.liberation.fr/planete/2020/01/05/a-bruxelles-la-derive-du-tout-anglais_1771746

Irène Tolleret, une élue LREM, s’est exprimée en anglais lors d’une réunion de commission qui était pourtant interprétée. On n’a rien compris à ce qu’elle disait et on n’a pas pu traduire, se désole une interprète du Parlement européen. Une partie des nouveaux eurodéputés macronistes a d’ailleurs acquis une mauvaise réputation à l’Assemblée, celle de vouloir à tout prix parler la langue de Shakespeare, au grand désespoir des interprètes traducteurs.

Il suffit de regarder les comptes Twitter de certains députés pour voir bios et messages en anglais, comme si leurs électeurs étaient anglophones… Si même les Français se plient désormais au globish (pour «global English), version abâtardie de l’anglais, qui va encore défendre le multilinguisme, pierre angulaire de la construction communautaire, s’inquiètent les interprètes ?

Il faut dire que la pression est forte. Lors d’une réunion sans interprétation, je me suis exprimée en français, raconte Chrysoula Zacharopoulou, députée de la liste En marche. Dacian Ciolos, le président du groupe Renew Europe m’a alors intimé de parler en anglais, ce que j’ai refusé. C’est incroyable. Je parle anglais, mais il n’y a aucune raison que je ne puisse pas parler français. Emmanuel Maurel, ex-PS passé à LFI, raconte que l’administration du Parlement traduit de moins en moins les textes législatifs, imposant aux députés de travailler bon gré mal gré en anglais : C’est très compliqué si on n’est pas parfaitement bilingue. Les subtilités nous échappent et on vote à l’aveuglette.

Une dérive inquiétante, car elle revient à imposer de facto aux élus européens une nouvelle condition à leur élection, celle d’être parfaitement anglophone, alors même qu’aucune décision démocratique n’a été prise par une instance représentative. Ce glissement vers le tout-anglais concerne l’ensemble des institutions. Ainsi, 85 % des textes émanant de la Commission, l’instance qui détient le monopole de l’initiative législative, sont en anglais, moins de 3 % en français, 2 % en allemand. A la fin du XXsiècle, 40 % des textes étaient encore en français. Au Conseil européen, le secrétaire général, Jeppe Tranholm-Mikkelsen, a donné instruction de n’envoyer au président, le francophone Charles Michel, que des notes en anglais. En salle de presse, 90 % des textes sont uniquement en anglais alors que le français est l’autre langue de travail officielle.

Lassés, des fonctionnaires européens de toutes nationalités ont envoyé, début octobre, à Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, une pétition réclamant le droit d’utiliser le français sans nous cacher et sans nous excuser, «le monolinguisme anglais nous [bridant] dans nos moyens d’expression». A l’heure du Brexit, seront-ils entendus ?


Communiqué d’UEA du 25 novembre 2021

VERDEN : Un nouveau projet européen sur la durabilité et le transport, coordonné par UEA —————————————————————————————-

La première session du projet VERDEN, un nouveau projet financé par l’Union européenne (UE) et coordonné par l’Association universelle d’espéranto (UEA), vient de se terminer à Parme (Italie).

Le développement durable est une question importante dans la société actuelle, qu’UEA a traité à plusieurs reprises, par exemple dans le cadre de congrès mondiaux et d’événements spécifiques. L’Association a coordonné la préparation d’un guide sur les 17 objectifs de développement durable décidés par les Nations Unies, qui peut être acheté auprès du service de livres de UEA et téléchargé sur le site Web du groupe de travail espéranto des Nations Unies. En 2019, UEA a également créé une nouvelle fondation, Klimato, pour compenser les émissions de carbone provoquées par les congrès mondiaux (uea.org/alighoj/donacoj/co2).

Le projet VERDEN a lieu en collaboration avec la Fédération internationale espérantiste des chemins de fer (IFEF), une association professionnelle affiliée à l’UEA, et Biciklista Esperantista Movado Internacia (BEMI), une section spécialisée de TEJO (Jeunes espérantistes), avec le soutien de Parma Esperanto Grupo et de Flandra Esperanto-Ligo. Il est centré sur la coopération internationale en matière de développement durable et de transport.

Duncan Charters, président d’UEA, commente : « Nous sommes très heureux qu’UEA coordonne cet important projet, en soutien à ses associations affiliées. Il s’agit du premier projet partenaire de UEA financé par l’UE et nous travaillerons avec diligence pour obtenir des résultats concrets ». Rodica Todor, présidente de l’IFEF, ajoute : « Les rails relient les pays, les idées relient les gens. Avec persévérance, nous sommes parvenus à un beau projet de partenariat entre plusieurs associations d’espéranto, dont la collaboration nous réjouit ». Lars Sözüer, secrétaire général de BEMI, commente : « Nous cherchons à collaborer avec d’autres associations extérieures à l’espéranto et en particulier pour explorer la question du transport des vélos dans les trains ».

VERDEN a un double but : d’une part, il vise à promouvoir des habitudes vertes et durables et d’autre part à utiliser notre langue verte et à montrer qu’avec l’espéranto, il est possible de traiter des problèmes graves et d’avoir un impact significatif. « Notre premier objectif statutaire est de diffuser l’utilisation de la langue internationale espéranto. Ce projet pratique encourage notre mouvement à collaborer sur une question très importante et nous encourage donc à tendre la main vers le monde extérieur, la presse, d’autres organisations, les politiciens et montrer les résultats de la coopération internationale à travers l’espéranto », commente Francesco Maurelli, qui coordonne le projet pour le compte d’UEA. L’un des objectifs du projet est de préparer un manuel contenant des conseils concrets et utilisables pour les organisateurs de réunions et autres militants.

Dans le cadre du même programme de subventions, l’association allemande d’espéranto (GEA) et Espéranto Pays-Bas (EN) ont également lancé un autre projet de partenariat financé par l’UE, axé sur la durabilité, pour lequel UEA félicite ses deux associations nationales.

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Gazetaraj Komunikoj de UEA N-ro 998 2021-11-25

VERDEN: NOVA EU-PROJEKTO PRI DAŬRIPOVECO KAJ TRANSPORTO, KUNORDIGATA DE UEA

Ĵus finiĝis en Parmo (Italio) la unua projekta kunsido de VERDEN, nova projekto financata de Eŭropa Unio (EU) kaj kunordigata de Universala Esperanto-Asocio. Daŭripoveco estas grava temo en la nuntempa socio, kiun UEA jam plurfoje traktis, ekzemple kadre de Universalaj Kongresoj (UK) kaj fakaj eventoj. La Asocio kunordigis la pretigadon de la faka Gvidlibro pri la 17 Celoj por Daŭripova Evoluigo de Unuiĝintaj Nacioj, aĉetebla ĉe la Libroservo de UEA kaj elŝutebla el la retejo de la laborgrupo Esperanto por UN. En 2019 UEA ankaŭ starigis novan fondaĵon, Klimato, por kompensi karbon-emision p! ro la oka zigo de UK-oj (uea.org/alighoj/donacoj/co2). La projekto VERDEN okazas kunlabore kun Internacia Fervojista Esperanto-Federacio (IFEF), faka asocio aliĝinta al UEA, kaj Biciklista Esperantista Movado Internacia (BEMI), faka sekcio de TEJO, kun la subteno de Parma Esperanto-Grupo kaj Flandra Esperanto-Ligo. Ĝi fokusiĝas pri internacia kunlaboro pri daŭripoveco kaj transporto. Duncan Charters, prezidanto de UEA, komentas: “Ni tre ĝojas, ke UEA kunordigas tiun ĉi gravan projekton, subtene al siaj aliĝintaj asocioj. Estas la unua EU-financata partnera projekto de UEA kaj ni diligente laboros por konkretaj rezultoj”. Rodica Todor, prezidantino de IFEF, aldonas: “La reloj ligas la landojn, la ideoj la homojn. Persevere ni atingis belan partneran projekton de pluraj E-asocioj, kies kunlaboradon ni jam ekĝojas”. Lars Sözüer, ĝenerala sekretario de BEMI, komentas: “Ni celas kunlabori kun aliaj asocioj ekster Esperantujo kaj aparte esplori la temon pri biciklo-transporto en trajnoj”. VERDEN havas duoblan direkton: de unu flanko ĝi celas antaŭenigi verdajn daŭripovajn kutimojn kaj de la alia uzi nian verdan lingvon kaj montri, ke per Esperanto eblas trakti seriozajn temojn kaj havi signifan efikon. “Nia unua statuta celo estas disvastigi la uzadon de la Internacia Lingvo Esperanto. Tiu ĉi faka projekto instigas nian movadon kunlabori pri tre grava temo kaj sekve kuraĝigas nin aliri la eksteran mondon, gazetaron, aliajn organizaĵojn, politikistojn kaj montri la rezultojn de internacia kunlaborado per Esperanto”, komentas Francesco Maurelli, kiu kunordigas la projekton nome de UEA. Unu el la celoj de la projekto estas pretigi manlibron kun konkretaj, uzeblaj konsiloj por organizantoj de renkontiĝoj kaj aliaj aktivuloj. Kadre de la sama subvenciprogramo Germana Esperanto-Asocio kaj Esperanto-Nederland ankaŭ komencis alian EU-financatan partneran projekton kun fokuso pri daŭripoveco, pro kio UEA gratulas al siaj du landaj asocioj.